Responsable RH échangeant avec un salarié lors du bilan professionnel à 6 ans, dans un bureau moderne avec plante photoréaliste.
Le6 octobre 2025

Le bilan à 6 ans : Tout savoir

La maîtrise du bilan à 6 ans constitue une obligation légale incontournable dans la gestion des parcours professionnels. Cette procédure, inscrite dans le Code du travail, représente bien plus qu’une simple formalité administrative : elle constitue un outil stratégique de développement des compétences et d’évolution professionnelle au sein de l’entreprise. Qu’est-ce que le bilan à […]

La maîtrise du bilan à 6 ans constitue une obligation légale incontournable dans la gestion des parcours professionnels. Cette procédure, inscrite dans le Code du travail, représente bien plus qu’une simple formalité administrative : elle constitue un outil stratégique de développement des compétences et d’évolution professionnelle au sein de l’entreprise.

  1. Qu’est-ce que le bilan à 6 ans ? Définition légale
  2. Cadre réglementaire et obligations légales
  3. Procédure administrative complète
  4. Évaluation des trois critères obligatoires
  5. Sanctions en cas de non-conformité
  6. Gestion des situations particulières
  7. Outils et documentation
  8. Bonnes pratiques et recommandations
  9. Enjeux stratégiques pour l’entreprise
  10. Conclusion
  11. Sources et références

Qu’est-ce que le bilan à 6 ans ? Définition légale

L’article L6315-1 du Code du travail définit le bilan à 6 ans : « tous les six ans, l’entretien professionnel fait un état des lieux récapitulatif du parcours professionnel du salarié ». Cette obligation, issue de la loi du 5 mars 2014, vise à sécuriser les parcours professionnels et garantir un accès égal à la formation pour tous les salariés.

Les fondements juridiques

Les textes principaux sont l’article L6315-1 du Code du travail (définition du bilan) et l’article L6323-13 (sanctions financières). La loi du 5 mars 2014 a renforcé ces obligations pour corriger un constat : de nombreux salariés n’accédaient pas aux formations, créant des inégalités de parcours.

Cette obligation engage la responsabilité administrative et financière de l’employeur, avec des sanctions dissuasives notamment pour les grandes entreprises.

Objectifs et finalités du dispositif

Le bilan à 6 ans vise à vérifier le respect des entretiens professionnels bisannuels (obligation de résultat pour l’employeur), contrôler la progression professionnelle (formation, certification ou évolution salariale/professionnelle), prévenir l’obsolescence des compétences en identifiant les besoins avant qu’ils deviennent critiques, et responsabiliser employeur et salarié dans un dialogue constructif sur le développement professionnel.

Cadre réglementaire et obligations légales

Le bilan à 6 ans s’inscrit dans un cadre légal précis qui définit son champ d’application, sa périodicité et son contenu obligatoire.

Champ d’application

Toutes les entreprises sont concernées, dès qu’elles emploient au moins un salarié, quelle que soit leur taille.

Salariés concernés : tous les salariés en CDI, CDD, temps partiel, apprentis et contrats de professionnalisation, intérimaires (mission > 6 mois), ainsi que les salariés détachés ou expatriés.

Cas particuliers : Pour les CDD successifs, l’ancienneté se calcule en cumulant tous les contrats si l’interruption entre deux contrats ne dépasse pas un an.

Périodicité et calcul de l’ancienneté

Point de départ : Date d’entrée dans l’entreprise (pour les salariés présents avant 2014 : décompte à partir du 7 mars 2014).

Périodes incluses dans le calcul : toutes les périodes de présence effective, suspensions du contrat (congés payés, maladie, maternité/paternité, formation), changements de statut (CDD → CDI avec ancienneté cumulée), et mutations internes ou transferts (article L1224-1).

Conseil pratique : Mettre en place un système de suivi avec alertes 3 mois avant l’échéance pour chaque salarié.

Contenu obligatoire de l’évaluation

Le bilan à 6 ans vérifie trois critères obligatoires (article L6315-1) :

1. Les entretiens professionnels bisannuels

  • Minimum 3 entretiens sur 6 ans
  • Vérification de leur réalisation effective et de leur qualité
  • Note : l’entretien annuel d’évaluation ne remplace PAS l’entretien professionnel

2. VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) : reconnaissance des compétences par l’expérience, vérifier l’accompagnement fourni par l’entreprise.

3. Certifications internes : habilitations techniques, certifications outils/procédures spécifiques.

Dimension prospective : Projets de certification en cours ou envisagés.

Progression salariale ou professionnelle

Progression salariale (évaluation objective) : salaire de base + rémunération variable + primes, avantages en nature, intéressement et participation, en tenant compte de l’inflation et évolutions conventionnelles.

Progression professionnelle (formes multiples) : promotion hiérarchique, élargissement des responsabilités, évolution du contenu des fonctions, changement de classification conventionnelle, mobilité fonctionnelle ou géographique valorisante.

Éléments de contexte à prendre en compte : difficultés économiques et restructurations, évolutions du marché, contraintes organisationnelles.

Dimension prospective : Perspectives d’évolution et actions à mettre en œuvre.

Sanctions en cas de non-conformité

Le non-respect des obligations liées au bilan à 6 ans expose l’employeur à des sanctions financières importantes, variables selon la taille de l’entreprise.

Entreprises de 50 salariés et plus

Les entreprises de cinquante salariés et plus sont soumises à un régime de sanctions spécifique particulièrement dissuasif en cas de non-respect des obligations relatives au bilan à 6 ans. Ce régime, prévu par l’article L6323-13 du Code du travail, vise à responsabiliser les grandes entreprises qui disposent généralement de moyens humains et financiers plus importants pour organiser la formation et le développement professionnel de leurs salariés.

La sanction financière principale consiste en un abondement correctif du compte personnel de formation (CPF) du salarié concerné. Cet abondement s’élève à 3000 euros et s’applique lorsque deux conditions cumulatives sont réunies : le salarié n’a pas bénéficié des entretiens professionnels prévus au cours des six dernières années, et il n’a pas suivi au moins une action de formation autre que celles mentionnées à l’article L6321-2 du Code du travail (formations obligatoires de sécurité).

Cette sanction présente un caractère automatique qui ne laisse aucune marge d’appréciation à l’administration. Dès lors que les conditions légales sont réunies, l’employeur est tenu de procéder à l’abondement du CPF, quelles que soient les circonstances particulières ou les justifications qu’il pourrait invoquer. Cette automaticité vise à garantir l’effectivité de la sanction et à dissuader les comportements d’évitement.

Le montant de la sanction est versé à la Caisse des Dépôts et Consignations, organisme gestionnaire du CPF, et crédité directement sur le compte du salarié concerné. Cette modalité de versement présente l’avantage de bénéficier directement au salarié lésé et de lui donner les moyens de financer des actions de formation de son choix. Elle constitue également une forme de réparation du préjudice subi du fait du manquement de l’employeur.

Les entreprises qui ne respectent pas cette obligation de versement s’exposent à des sanctions administratives supplémentaires. En cas de défaut de paiement ou de paiement insuffisant, l’entreprise doit verser au Trésor public un montant équivalent à l’insuffisance constatée, majoré de 100%. Cette majoration importante vise à dissuader toute tentative de non-paiement et à garantir l’efficacité du dispositif.

📊 Focus : Combien coûte réellement un bilan non conforme ?

Cas pratique : Une entreprise de 120 salariés oublie de réaliser le bilan à 6 ans pour 5 collaborateurs. Résultat du contrôle : aucun des 5 n’a bénéficié des 3 critères obligatoires.

Coût immédiat :

  • 5 salariés × 3 000 € = 15 000 € d’abondement CPF obligatoire
  • Délai de régularisation : avant le 31 mars de l’année suivante

Risques indirects :

  • Contentieux prud’homal si un salarié conteste son licenciement
  • Difficulté à justifier le défaut d’adaptation du salarié
  • Impact sur la marque employeur et climat social

Le conseil : Un tableur de suivi avec alertes automatiques 3 mois avant chaque échéance permet d’éviter ces situations. Investissement : quelques heures. Économie potentielle : plusieurs milliers d’euros.

Entreprises de moins de 50 salariés

Les entreprises de moins de cinquante salariés ne sont pas soumises au régime d’abondement automatique du CPF prévu par l’article L6323-13 du Code du travail, mais elles demeurent néanmoins tenues de respecter les obligations relatives au bilan à 6 ans. En cas de manquement, elles s’exposent à des sanctions de nature différente, principalement de type civil, qui peuvent s’avérer tout aussi dissuasives.

La responsabilité civile de l’employeur peut être engagée si le salarié parvient à démontrer qu’il a subi un préjudice du fait du non-respect des obligations légales. Ce préjudice peut consister en une perte de chance de progression professionnelle, un retard dans l’acquisition de compétences, une moindre employabilité, ou toute autre forme de dommage lié au défaut de formation ou d’accompagnement professionnel.

La réparation de ce préjudice peut prendre différentes formes selon les circonstances de l’espèce. Elle peut consister en une indemnisation financière compensant la perte subie, en une obligation de formation aux frais de l’employeur, en une priorité d’accès aux dispositifs de formation, ou en toute autre mesure de nature à réparer le dommage causé. L’évaluation du préjudice et des modalités de réparation relève de l’appréciation souveraine des tribunaux.

Les juridictions prud’homales sont compétentes pour connaître des litiges relatifs au non-respect des obligations en matière d’entretiens professionnels et de bilan à 6 ans. La jurisprudence en la matière commence à se développer et tend à reconnaître l’existence d’un préjudice réparable en cas de manquement caractérisé aux obligations légales, même en l’absence de préjudice économique directement quantifiable.

Il convient également de souligner que les entreprises de moins de cinquante salariés peuvent faire l’objet de contrôles de la part des services de l’État compétents en matière de formation professionnelle. Ces contrôles peuvent donner lieu à des observations, des mises en demeure, ou des sanctions administratives en cas de manquements graves ou répétés aux obligations légales.

Contrôles et vérifications

Le contrôle du respect des obligations relatives au bilan à 6 ans relève de la compétence des agents du service régional de contrôle de la formation professionnelle des directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS). Ces agents disposent de pouvoirs d’investigation étendus qui leur permettent de vérifier la réalité et la qualité des actions mises en œuvre par les entreprises.

Les contrôles peuvent être déclenchés de manière aléatoire dans le cadre de campagnes de vérification systématique, ou de manière ciblée suite à des signalements ou des plaintes de salariés. Ils peuvent également s’inscrire dans le cadre de contrôles plus larges portant sur l’ensemble des obligations en matière de formation professionnelle ou de gestion des ressources humaines.

Lors des contrôles, les agents peuvent exiger la communication de l’ensemble des documents relatifs aux entretiens professionnels et aux bilans à 6 ans. Il s’agit notamment des comptes-rendus d’entretiens, des documents de bilan remis aux salariés, des attestations de formation, des justificatifs de progression salariale ou professionnelle, et de tout autre élément permettant de vérifier le respect des obligations légales.

Les entreprises doivent être en mesure de produire ces documents dans des délais raisonnables et de démontrer la réalité des actions entreprises. L’absence de documentation appropriée ou l’impossibilité de justifier du respect des obligations peut conduire à des sanctions, même en l’absence de plainte spécifique d’un salarié.

En cas de manquement constaté lors d’un contrôle, les agents peuvent adresser à l’entreprise des observations écrites l’invitant à régulariser sa situation dans un délai déterminé. Si ces observations ne sont pas suivies d’effet, des sanctions plus lourdes peuvent être prononcées, pouvant aller jusqu’à la saisine du procureur de la République en cas de manquements graves ou répétés.

Gestion des situations particulières

Certaines situations nécessitent une adaptation de la procédure du bilan à 6 ans pour tenir compte des spécificités des parcours professionnels.

Salariés en congé ou absence prolongée

Principe : L’absence ne dispense PAS l’employeur de réaliser le bilan à 6 ans.

Modalités selon la situation : absence temporaire courte (reporter jusqu’au retour), absence longue durée (entretien à distance avec accord du salarié), maladie très longue durée (bilan différé avec documentation soignée justifiant les modalités).

Types d’absences concernées : Longue maladie, congés maternité/parentaux, formation, détachements.

Changements de poste et mobilité

Mobilité interne (même entreprise) : bilan porte sur l’ENSEMBLE du parcours (toutes fonctions exercées), changements service/établissement/division sans impact sur ancienneté, centraliser les informations de tous les services concernés.

Détachement/Mise à disposition : responsabilité de l’employeur d’origine (sauf convention contraire), coordination pour rassembler informations formations/compétences.

Mobilité externe (transfert L1224-1) : prévoir contractuellement répartition des responsabilités, transmission informations entre ancien/nouvel employeur.

Contrats spécifiques et statuts particuliers

CDD successifs : Mêmes modalités que CDI si interruption < 1 an entre contrats.

Temps partiel : Mêmes obligations que temps plein, sans proratisation. Adapter horaires entretiens aux contraintes.

Apprentis/Professionnalisation : Tenir compte dimension formative, articulation théorie/pratique, progression pédagogique.

Détachés/Expatriés : Égalité de traitement vs collègues France. Entretiens à distance ou interlocuteurs locaux formés.

Outils et documentation

Des outils standardisés facilitent la mise en œuvre du bilan à 6 ans et garantissent la conformité avec les exigences légales.

Modèles et trames d’entretien

Objectif : Garantir l’homogénéité et sécuriser le respect des obligations.

Contenu de la trame : structure autour des 3 volets obligatoires, espaces de dialogue libre pour aspirations du salarié, questions sur périodicité/contenu/utilité des entretiens, grille formations (nature, durée, financement, utilité), volet prospectif pour besoins futurs.

Systèmes d’information RH

Fonctionnalités clés d’un SIRH pour le bilan à 6 ans : veille automatique avec alertes avant échéance 6ème année, calcul ancienneté prenant en compte suspensions et changements statut, centralisation avec dossier récapitulatif automatique (formations, certifications, évolutions), génération documents (convocations, trames personnalisées, synthèses).

Conservation et archivage

Durée : 5 ans minimum (prescription relations individuelles travail).

Documents à conserver : Convocations, comptes-rendus, synthèses, preuves de remise, justificatifs.

Exigences : Intégrité, confidentialité, accessibilité. Archivage électronique possible si respect RGPD.

Bonnes pratiques et recommandations

Au-delà du strict respect des obligations légales, certaines pratiques permettent d’optimiser le bilan à 6 ans et d’en faire un véritable levier de développement professionnel.

Préparation optimale

Principes clés : anticiper 3 mois avant (dossier documentaire complet), définir objectifs clairs (vérifier obligations + dialogue développement professionnel), logistique (lieu calme, 1h-1h30, outils prise notes).

Conduite de l’entretien

Compétences requises : Communication, écoute active, gestion dialogue.

Déroulé : cadrage (objectifs, caractère obligatoire, déroulement), alterner phases structurées (3 volets) et libres (aspirations), écoute active pour comprendre non-dits et attentes implicites, situations délicates (équilibre empathie/objectivité).

Suivi des actions décidées

Éléments essentiels du suivi : formaliser engagements (actions, échéances, responsabilités), calendrier avec points d’étape réguliers, évaluer efficacité (formations utiles ? évolutions conformes ?), identifier obstacles et proposer solutions alternatives.

Enjeux stratégiques pour l’entreprise

Le bilan à 6 ans représente bien plus qu’une obligation légale : c’est un outil stratégique pour la gestion des ressources humaines et le développement de l’entreprise.

Rétention des talents

Bénéfices stratégiques : renforce motivation et engagement (reconnaissance parcours), détecte risques de départ (stagnation, manque perspectives), personnalise parcours développement (fidélisation), améliore communication interne et climat social.

Gestion prévisionnelle des compétences

Apports pour la GPEC : cartographie précise compétences disponibles, identification tendances (obsolescence vs émergence), anticipation besoins futurs.

Conformité réglementaire

La conformité réglementaire constitue évidemment l’enjeu premier du bilan à 6 ans, mais cette dimension dépasse la simple application mécanique des textes pour s’inscrire dans une démarche plus large de respect du droit social et de prévention des risques juridiques. Cette approche préventive de la conformité contribue à la sécurisation de l’entreprise et à la qualité de ses relations sociales.

La prévention des sanctions financières représente l’aspect le plus immédiat de la conformité réglementaire. Pour les entreprises de cinquante salariés et plus, le non-respect des obligations relatives au bilan à 6 ans peut entraîner des sanctions financières significatives qui impactent directement la rentabilité. La mise en place d’une organisation rigoureuse pour respecter ces obligations constitue donc un enjeu économique direct pour l’entreprise.

La prévention des risques contentieux représente un enjeu tout aussi important, particulièrement pour les entreprises de moins de cinquante salariés qui ne sont pas soumises au régime de sanctions automatiques. Les manquements aux obligations légales peuvent donner lieu à des actions en responsabilité civile de la part des salariés, avec des conséquences financières potentiellement importantes et des répercussions sur l’image de l’entreprise.

La sécurisation de la relation de travail constitue un bénéfice indirect mais important de la conformité réglementaire. En respectant scrupuleusement ses obligations en matière de développement professionnel, l’entreprise démontre sa bonne foi et son respect des droits des salariés. Cette attitude contribue à prévenir les conflits et facilite la résolution amiable des difficultés éventuelles.

L’amélioration de l’image employeur résulte également du respect exemplaire des obligations légales. Dans un contexte où les candidats et les salariés sont de plus en plus attentifs aux pratiques RH des entreprises, le respect scrupuleux des obligations en matière de formation et de développement professionnel constitue un atout important pour l’attractivité et la réputation de l’employeur. Cette dimension reputationnelle prend une importance croissante dans la guerre des talents qui caractérise de nombreux secteurs d’activité.

Conclusion

Le bilan à 6 ans représente bien plus qu’une simple obligation légale : il constitue un outil stratégique majeur de gestion des ressources humaines qui s’inscrit dans une démarche globale de développement professionnel et de sécurisation des parcours. Sa mise en œuvre effective nécessite une organisation rigoureuse, une approche méthodique, et un engagement sincère de l’entreprise envers le développement de ses collaborateurs.

L’évolution constante du cadre réglementaire, les transformations du monde du travail, et les nouvelles attentes des salariés en matière de développement professionnel exigent une adaptation permanente des pratiques RH. Les gestionnaires doivent développer une expertise juridique approfondie tout en conservant une approche humaine et bienveillante dans l’accompagnement des parcours professionnels.

La dimension préventive ne doit jamais être occultée par les aspects administratifs. Chaque bilan constitue une opportunité d’échange et de dialogue qui peut contribuer à l’amélioration des conditions de travail, au renforcement de l’engagement des collaborateurs, et à l’optimisation de la gestion des compétences. Cette approche proactive transforme la contrainte réglementaire en véritable levier de performance organisationnelle.

L’enjeu dépasse le simple respect des obligations légales pour toucher aux valeurs fondamentales de l’entreprise et à sa responsabilité sociale. L’investissement dans le développement professionnel des collaborateurs constitue un impératif stratégique qui conditionne la capacité d’adaptation et de performance de l’organisation dans un environnement économique en mutation rapide.

Sources et références

Cet article s’appuie sur les sources officielles suivantes :

Textes légaux et réglementaires

Organismes officiels et procédures

Ressources spécialisées

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