Illustration d'une cliente réglant l'addition au restaurant avec une carte titre-restaurant
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Titres-restaurant : réforme de l’usage et grogne du secteur

Réforme des titres-restaurant La réforme des titres-restaurant approche. Elle est attendue pour 2026. Le dispositif est aujourd’hui largement utilisé pour les courses alimentaires et non plus uniquement pour s’alimenter le midi. Les restaurateurs s’inquiètent. Un changement simple Ils demandent un changement simple. Conserver le plafond actuel pour les achats en supermarché. Mais permettre aux clients […]

Réforme des titres-restaurant

La réforme des titres-restaurant approche. Elle est attendue pour 2026. Le dispositif est aujourd’hui largement utilisé pour les courses alimentaires et non plus uniquement pour s’alimenter le midi. Les restaurateurs s’inquiètent.

Un changement simple

Ils demandent un changement simple. Conserver le plafond actuel pour les achats en supermarché. Mais permettre aux clients de dépenser leur solde complet en une fois lorsqu’ils mangent au restaurant. Cela redonnerait un avantage à la consommation sur place.

Un usage permanent

Le gouvernement prévoit une évolution différente. L’usage des titres-restaurant pour les courses, temporaire depuis 2022, deviendrait permanent dès 2027. Les alcools et produits non alimentaires resteraient exclus. L’exécutif met en avant de nouvelles habitudes : plus de télétravail, davantage de repas préparés ou à emporter, et un fort soutien des salariés pour cette solution.

Les restaurateurs dénoncent

Les restaurateurs dénoncent une dérive. Selon eux, l’ouverture aux supermarchés a déjà coûté plusieurs milliards d’euros à la restauration traditionnelle. Ils redoutent un affaiblissement durable du secteur.

Les professionnels demandent un compromis. Garder la limite pour les courses alimentaires. Et donner plus de souplesse pour dépenser dans les restaurants, notamment lors de grandes occasions familiales ou pendant les vacances.

Une réforme attendue pour 2026

Le projet de loi doit être présenté entre l’automne 2025 et le printemps 2026. Les organisations du secteur espèrent encore que leur proposition sera intégrée. Objectif : rééquilibrer le dispositif et soutenir la consommation sur place.

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