Une étude d’Ipsos pour le cabinet Qualisocial révèle un fait alarmant : 53 % des salariés français se déclarent désengagés sur le plan professionnel. Le quiet quitting est aujourd’hui en train de gagner du terrain. Frustrés, démotivés… par fatigue, manque de reconnaissance, environnement de travail nocif ou autres, ils se contentent de réaliser les tâches […]
Une étude d’Ipsos pour le cabinet Qualisocial révèle un fait alarmant : 53 % des salariés français se déclarent désengagés sur le plan professionnel. Le quiet quitting est aujourd’hui en train de gagner du terrain.
Frustrés, démotivés… par fatigue, manque de reconnaissance, environnement de travail nocif ou autres, ils se contentent de réaliser les tâches pour lesquelles ils ont été embauchés.
Comment créer un environnement de travail inspirant et motivant ?
Quelles sont les nouvelles attentes des salariés en 2025 ?
Cet article décortique les défis que les entreprises doivent relever pour remotiver leurs équipes et attirer les talents.
Chaque employé est unique et effectue son travail en fonction de ses capacités, son expérience et ses préférences personnelles. En 2025, les employés aspirent à plus de confiance de la part de leurs employés et souhaitent effectuer leur travail en toute autonomie pour mieux concilier vie personnelle et professionnelle.
La flexibilité des horaires, le télétravail et la semaine de quatre jours sont des réponses à cet enjeu RH.
Les salariés attendent de leurs employeurs qu’ils leur permettent de gérer librement leurs horaires de travail afin de mieux concilier vie personnelle et professionnelle.
Ce besoin d’autonomie au travail s’exprime surtout chez les parents qui aspirent à ajuster leur journée de travail aux horaires scolaires.
D’autres souhaitent simplement adapter leur emploi du temps pour répondre à des obligations personnelles ou valoriser leurs loisirs.
Aujourd’hui, de plus en plus de salariés souhaitent travailler depuis chez eux.
D’autres souhaitent bénéficier d’une semaine de quatre jours pour augmenter leur productivité et améliorer leur bien-être au travail.
Chez les moins de 35 ans, une organisation qui ne propose pas cette forme de travail est moins attractive. Pour être compétitives sur le marché du travail, les entreprises doivent proposer le télétravail ou le travail hybride.
Certains employés attendent encore plus de flexibilité de la part des employeurs et privilégient les entreprises qui proposent le nomadisme professionnel. Cette nouvelle tendance consiste à embaucher des talents internationaux, sous certaines conditions.
Après la pandémie et le confinement, les salariés souhaitent profiter de leurs temps pour, entre autres, voyager. Les employeurs qui mettent en place un dispositif qui répond à cette attente attirent les talents. Aujourd’hui, les chèques vacances ne suffisent plus, il faut innover.
Proposer des jours de congé supplémentaires pour permettre aux employés de voyager plus souvent, nouer des partenariats avec agences de voyages et proposer des tarifs préférentiels aux collaborateurs sont autant d’idées innovantes pour répondre aux nouveaux besoins des salariés et les fidéliser.
La qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) n’est plus un souhait en 2025, c’est devenu une exigence. De nombreux salariés espèrent que leurs employeurs s’y engagent concrètement à partir de cette année.
En effet, le bien-être au travail est devenu une priorité pour les employés. C’est une condition sine qua non pour augmenter leur satisfaction et réduire le taux de rotation. Pour favoriser la santé mentale et le bien-être physique sur le lieu de travail, de nombreuses entreprises intègrent aujourd’hui des psychologues au sein de leur équipe RH pour prendre en charge la santé mentale de leurs collaborateurs.
D’autres collaborent avec des experts externes. D’autres encore ont mis en place des programmes de relaxation tels que des séances de yoga, des activités communautaires ou des journées de déconnexion digitale. L’objectif est le même : réduire le stress, améliorer la qualité de vie au travail et augmenter la productivité des collaborateurs.
Selon l’étude Great Insights 2025 menée au mois de décembre auprès de 4 000 actifs français par l’institut Toluna pour le compte de Great Place To Work, la santé mentale au travail et l’un des plus grands défis RH pour 2025.
En 2025, les salariés attendent de leurs employeurs qu’ils soient transparents sur les rémunérations, les perspectives d’évolution… Ils apprécient les entreprises qui communiquent ouvertement sur les grilles salariales et sont transparentes sur les processus de promotion. Ils s’attendent à des évaluations régulières basées sur des critères objectifs tels que la compétence, l’expérience, l’ancienneté, etc.
Par ailleurs, les salariés veulent que les entreprises communiquent sur leur stratégie et leurs objectifs.
Ils veulent savoir comment leurs apports individuels contribuent à l’atteinte des objectifs.
Les salariés veulent progresser et évoluer dans leur travail et recherchent des entreprises qui proposent des formations continues (utilisation de l’IA et des outils en ligne, analyse des données, etc.).
Avec un renforcement de savoir-faire et le développement des compétences, ils sont plus engagés, satisfaits et efficaces dans leurs missions. Dans un contexte professionnel incertain, pouvoir s’adapter aux nouvelles demandes des postes confère un sentiment de sécurité.
La quête de sens est une autre priorité pour les employés, surtout pour les jeunes générations.
Leur but est d’avoir un impact positif, aussi bien sociétal qu’environnemental, dans leurs missions quotidiennes.
C’est pourquoi beaucoup recherchent des entreprises qui s’engagent dans une démarche RSE et incarnent réellement leurs valeurs. Une marque employeur forte ne suffit plus.
